Amoureuse des chats, Gwenola de Chaunac (30 ans) est bénévole pour la Fondation ASA. Sa mission ? Accueillir chez elle, à Genève, les chats de personnes âgées obligées de se séparer temporairement de leur animal. 

– Qu’est-ce qui vous a amené à devenir famille d’accueil pour des félins ?

–  J’ai toujours adoré les chats. Mais comme on voyage beaucoup avec mon mari, c’est compliqué d’en avoir un, à nous. Accueillir celui d’un autre pour une période provisoire est donc un bon compromis. Par ailleurs, je souhaitais faire du bénévolat, si possible en relation avec les animaux.  C’est comme ça que j’ai découvert la Fondation ASA sur le site de Genève Bénévolat et que je me suis engagée. Enlever une épine du pied à un senior en difficulté en prenant en charge son chat m’a tout de suite parlé.

–  Concrètement, comment ça se passe?

–   Je suis bénévole depuis cet été, mais Je n’ai pas encore eu l’occasion d’héberger un chat. En revanche, deux personnes de la Fondation sont venues à la maison. Elles m’ont posé un certain nombre de questions pour savoir si je connaissais bien les chats et s’assurer qu’il n’y aurait pas de problèmes de sécurité, notamment au niveau du balcon. J’ai choisi de garder des chats et non des chiens pour une question d’organisation, car nous n’avons pas de jardin. En revanche, je suis aussi disponible pour aller faire des promenades si besoin.

–  Vous avez des gamelles et un bac à litière prêts à être sortis au cas où…

–  Ce n’est pas nécessaire… Le jour où la Fondation aura besoin de moi,  on m’amènera le chat à la maison avec toutes ses affaires et sa nourriture.  Pour le reste, je ne m’inquiète pas. Il fera comme chez lui.

–  Il y a quelque chose qui pourrait vous inquiéter avec l’arrivée d’un animal inconnu?

–  Non, je connais bien les chats. On s’adaptera à lui, on fera en sorte qu’il se sente bien. S’il veut des câlins, on lui en donnera. S’il veut jouer, on jouera.  Et s’il est timide et qu’il a besoin de temps pour prendre ses marques, on respectera…. Idem pour les poils sur le canapés. J’ai juste un peu peur de trop m’attacher, vu qu’il sera chez nous pour un certain temps. Mais c’est le deal, et je m’en remettrai… En attendant, je suis impatiente d’accueillir ce premier chat, même si c’est un peu à double tranchant, car accueillir un pensionnaire signifie aussi qu’une personne âgée ne va pas bien.

 

 

 

Devenez famille d'accueil

Si vous aussi, vous souhaitez accueillir le chat ou le chien d’un aîné obligé de s’en séparer  momentanément pour des questions de santé, contactez-nous ! Nous cherchons des bénévoles, à Genève, Nyon, Lausanne ainsi que dans le nord vaudois.